Eagles
" Hotel California " est le succès le plus connu de ce groupe. Ce titre sous des allures anodines, qui fut diffusé sur les ondes au début des années 70, rencontra un succès planétaire et 26 ans après, il suffit de balayer les fréquences FM des stations les plus populaires pour l'entendre, immanquablement à un moment ou un autre. Il fait partie de ces airs obsessionnels qui accrochent l'auditeur à son insu et s'incrustent en douceur dans l'inconscient pour combler les passages à vide de l'esprit sans éveiller de censure particulière. Même une écoute plus attentive ne permet pas d'en saisir la dimension intentionnellement occulte et l'alchimie infernale qu'il est possible d'amalgamer à une simple mélodie.
Ce titre est consacré exclusivement à l'Eglise de Satan fondée à San Francisco en 1966 par Anton La Vey impliqué dans la réalisation du film " Rosemary's baby ". Ne se contentant pas seulement d'établir une telle " église ", il rédigea une " bible " consignant les principales règles du culte propre à cette religion tournée vers le " Prince de ce monde ".
La silhouette de ce sinistre personnage apparaît sous une arcade, au premier étage de l'hôtel photographié sur la pochette du disque vinyle (et forcément nettement moins visible sur celle des CD, vu la dimension réduite du support). Cet hôtel est en fait le Q.G. des satanistes les plus puissants qui s'y réunissent chaque année quand il s'agit de " convention " officielle. Reste à savoir s'il s'agit de folklore confirmant le message ou si celui-ci a été généré par le succès du disque.