le vaudou
Le vaudou est une pratique religieuse d'origine africaine, haïtienne et antillaise. Le vaudou a été intégré en Louisiane dans les années 1800. Les cérémonies vaudou sont dédiées à plus d'un «loa», c'est-à-dire plus d'un dieu ou d'un esprit comme Damballah, le serpent arc-en-ciel, Zaka, dieu des travaux de la terre et Gued, l'esprit des morts.
Les cultes vaudou ont toujours une "Mambo" c'est-à-dire une prêtresse ou un "Hougan", un prêtre. La plus grande "Mambo" louisianaise se nommait Marie Laveau. En 1820, la carrière de Marie Laveau débuta en remplaçant la vieille prêtresse, Sanité Dédé. Marie était non seulement une grande voyante et une pieuse catholique mais elle était aussi une redoutable femme d'affaires qui a fait fortune dans sa carrière de prêtresse. De plus, Marie Laveau domina pendant plus d'un demi-siècle. Malheureusement, elle avait un surnom désagréable, la veuve Paris, car un jour, son mari, Jacques Paris, a disparu mystérieusement.
Vaudou (que l'on prononce vodoun) est l'adaptation par le Fon d'un mot Yoruba signifiant « dieu ». Le vaudou désigne donc l'ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance. Il est l'affirmation d'un monde surnaturel, mais aussi l'ensemble des procédures permettant d'entrer en relation avec celui-ci
Il n’y a pas de différence de nature entre le jeteur de sort de la Bretagne chrétienne et celui, vaudouisant, d’Haiti. Il n’y a pas de différence de nature entre le sacrifice de l’agneau dont parle la bible et celui des animaux dans le vaudou. Et si peut paraitre spectaculaire le fait de se frotter du sang de la bête, ce rite se retrouve ,idéalisé, dans le fait de boire "le sang du Christ" symbolisé par le vin de la communion chrétienne. Enfin, ne retrouve -t-on pas le phénomène de transe dans de nombreuses sectes d’inspiration chrétienne ?