Prière à la Lune
Viens à moi, ô chère souveraine,
Lune à trois têtes, écoute avec gentillesse
Mes invocations sacrées ;
Statue de la nuit, nouvelle lune, toi qui apporte la lumière aux mortels
Née de l'aurore, toi qui siège sur de fiers
Taureaux, Reine qui conduis ton char
Sur un parcours égal à celui de
Hélios, toi qui sous la triple forme des trois
Grâces danses une orgie
Avec les astres. Tu es Justice et
Le fil des Moires,
Klôthô, Lachesis et Atropos, toi qui as trois têtes,
Perséphone, Megaira et Allêktô,
toi qui as des formes multiples, qui armes tes mains
De lampes terribles et fuligineuses, toi qui
Secoues sur ton front une chevelure faite de terrifiants
Serpents, toi qui émets par tes bouches
Des meuglements de taureau, toi
Dont la matrice est remplie de dépouilles de reptiles,
Par des entrelacements de serpents venimeux,
Liés au bas de ton dos
Au moyen de liens épouvantables,
Toi qui crie la nuit, toi qui as un regard de taureau et aime la solitude
Toi qui a une tête de taureau ; tes yeux
Sont d'un taureau ; tu as une voix digne
D'une chienne ; tu dissimules des formes sous
Des pattes de lion. Ton échine
Est en forme de loup, tes chiens favoris
Sont sauvages ; c'est pourquoi on t'appelle
Hekate aux multiples noms, Mênê
Toi qui fend l'air, tout comme Artémis
Toi qui lance des flèches, déesse à quatre têtes,
A quatre noms, qui fréquentes les carrefours,
Artémis, Perséphone, qui chasses les cerfs, qui parais
De nuit, à trois temps, à trois voix,
A trois têtes, Lune à trois noms,
A trois pointes, à trois visages, à trois cous
Déesse des croisements, toi qui avec tes trois
Paniers tient le feu infatigable de la flamme,
Toi qui t'occupe des triples chemins
Et qui règne sur les trois décades ; sois moi favorable,
Moi qui t'appelle et écoute-moi avec bonté,
Toi qui protège le vaste monde
De nuit, toi que les démons redoutent
Et devant qui les immortels tremblent,
Déesse qui donne gloire aux hommes, aux multiples noms,
Toi qui as une belle descendance, toi qui as l'apparence d'un taureau, avec tes cornes
Génitrice des dieux et des hommes, Nature
Mère de toutes choses : car c'est toi qui hantes
l' Olympe, et qui traverses le large
Et infini abîme. Tu es
Commencement et fin, toi seule règne
Sur toutes choses ; car de toi viennent toutes choses ,
Et c'est en toi, ô éternelle, que tout s'achève.
Tu portes en diadème éternel
Sur tes tempes, les liens
Imbrisables et infrangibles
Du grand Kronos et
Tu tiens un sceptre d'or dans tes mains.
Sur ton sceptre, c'est Kronos lui-même qui a gravé
Ces lettres, et qui te l'a donné à porter,
Afin que toutes choses demeurent stables : Dompteuse ;
Toi qui est domptée ; toi qui domptes les hommes ; toi qui domptes par ta force.
Mais toi, tu règnes sur le chaos
ararachara ra êphthisikêre. salut, déesse, et
Ecoute bien tes dénominations.
Je t'offre cet arôme, rejeton de Zeus,
Lanceuse de flèches, céleste, toi qui parcoures les rivages,
Qui erres dans les montagnes, et dans les carrefours, et dans
Le domaine des morts, nocturne de l'Hadès, obscure,
Calme et effrayante, toi qui trouve
Ton repas parmi les tombes, Nuit, Erèbe,
Large chaos ; car il est difficile de t'échapper,
Nécessité, tu es la Moire, c'est toi
L'Erinys, torture, tu es destructrice, tu es Justice,
Tu tiens Cerbère enchaîné,
Avec des peaux de serpents, tu
Es noire, toi qui as pour boucles des serpents et
Qui as pour ceinture un serpent ; Toi qui bois le sang,
Toi qui amènes la mort, et la destruction,
Toi qui manges le coeur, et qui manges la chair,
Toi qui dévores ceux qui sont morts trop tôt, toi qui fais résonner les tombeaux,
Qui répands la folie ; viens sur mes
Sacrifices, et pour moi, fais telle
Chose."
Lune à trois têtes, écoute avec gentillesse
Mes invocations sacrées ;
Statue de la nuit, nouvelle lune, toi qui apporte la lumière aux mortels
Née de l'aurore, toi qui siège sur de fiers
Taureaux, Reine qui conduis ton char
Sur un parcours égal à celui de
Hélios, toi qui sous la triple forme des trois
Grâces danses une orgie
Avec les astres. Tu es Justice et
Le fil des Moires,
Klôthô, Lachesis et Atropos, toi qui as trois têtes,
Perséphone, Megaira et Allêktô,
toi qui as des formes multiples, qui armes tes mains
De lampes terribles et fuligineuses, toi qui
Secoues sur ton front une chevelure faite de terrifiants
Serpents, toi qui émets par tes bouches
Des meuglements de taureau, toi
Dont la matrice est remplie de dépouilles de reptiles,
Par des entrelacements de serpents venimeux,
Liés au bas de ton dos
Au moyen de liens épouvantables,
Toi qui crie la nuit, toi qui as un regard de taureau et aime la solitude
Toi qui a une tête de taureau ; tes yeux
Sont d'un taureau ; tu as une voix digne
D'une chienne ; tu dissimules des formes sous
Des pattes de lion. Ton échine
Est en forme de loup, tes chiens favoris
Sont sauvages ; c'est pourquoi on t'appelle
Hekate aux multiples noms, Mênê
Toi qui fend l'air, tout comme Artémis
Toi qui lance des flèches, déesse à quatre têtes,
A quatre noms, qui fréquentes les carrefours,
Artémis, Perséphone, qui chasses les cerfs, qui parais
De nuit, à trois temps, à trois voix,
A trois têtes, Lune à trois noms,
A trois pointes, à trois visages, à trois cous
Déesse des croisements, toi qui avec tes trois
Paniers tient le feu infatigable de la flamme,
Toi qui t'occupe des triples chemins
Et qui règne sur les trois décades ; sois moi favorable,
Moi qui t'appelle et écoute-moi avec bonté,
Toi qui protège le vaste monde
De nuit, toi que les démons redoutent
Et devant qui les immortels tremblent,
Déesse qui donne gloire aux hommes, aux multiples noms,
Toi qui as une belle descendance, toi qui as l'apparence d'un taureau, avec tes cornes
Génitrice des dieux et des hommes, Nature
Mère de toutes choses : car c'est toi qui hantes
l' Olympe, et qui traverses le large
Et infini abîme. Tu es
Commencement et fin, toi seule règne
Sur toutes choses ; car de toi viennent toutes choses ,
Et c'est en toi, ô éternelle, que tout s'achève.
Tu portes en diadème éternel
Sur tes tempes, les liens
Imbrisables et infrangibles
Du grand Kronos et
Tu tiens un sceptre d'or dans tes mains.
Sur ton sceptre, c'est Kronos lui-même qui a gravé
Ces lettres, et qui te l'a donné à porter,
Afin que toutes choses demeurent stables : Dompteuse ;
Toi qui est domptée ; toi qui domptes les hommes ; toi qui domptes par ta force.
Mais toi, tu règnes sur le chaos
ararachara ra êphthisikêre. salut, déesse, et
Ecoute bien tes dénominations.
Je t'offre cet arôme, rejeton de Zeus,
Lanceuse de flèches, céleste, toi qui parcoures les rivages,
Qui erres dans les montagnes, et dans les carrefours, et dans
Le domaine des morts, nocturne de l'Hadès, obscure,
Calme et effrayante, toi qui trouve
Ton repas parmi les tombes, Nuit, Erèbe,
Large chaos ; car il est difficile de t'échapper,
Nécessité, tu es la Moire, c'est toi
L'Erinys, torture, tu es destructrice, tu es Justice,
Tu tiens Cerbère enchaîné,
Avec des peaux de serpents, tu
Es noire, toi qui as pour boucles des serpents et
Qui as pour ceinture un serpent ; Toi qui bois le sang,
Toi qui amènes la mort, et la destruction,
Toi qui manges le coeur, et qui manges la chair,
Toi qui dévores ceux qui sont morts trop tôt, toi qui fais résonner les tombeaux,
Qui répands la folie ; viens sur mes
Sacrifices, et pour moi, fais telle
Chose."