L'Eglise et la Magie

                

Qu'on ne trouve chez toi personne qui fasse passer son fils ou sa fille par le feu, personne qui exerce le métier de devin, d'astrologue, d'augure,     de magicien, d'enchanteur, personne qui consulte ceux qui évoquent les esprits ou disent la bonne aventure, personne qui interroge les morts.Car quiconque fait ces choses est en abomination à l'Éternel;et c'est à cause de ces abominations que l'Éternel, ton Dieu,va chasser ces nations devant toi.

 

Et vous, n'écoutez pas vos prophètes, vos devins, vos songeurs,     vos astrologues,     vos magiciens, qui vous disent: Vous ne serez point asservis au roi de Babylone!

 

L'Eglise, la Magie et les autres branches des sciences hermétiques n'ont jamais fais bon ménage dit-on ;Le terme même de « sciences occultes » fut longtps considéré par les autorités ecclésiastiques comme des dérives inacceptables provenant de cultures loin de satisfaire ses prérogatives en matière de religion.

L'Eglise entendait aussi exercer seule le pouvoir spirituel. Pressentant ds la magie un danger permanent susceptible de mettre en péril son autorité, l'Eglise l'a combattue avec une extrême violence, allant jusqu'à organiser de véritables persécutions envers ceux qui la pratiquaient.

 

L'ésotérisme rituel est présent ds les rites célébrés par les religions catholique, orthodoxe et juive. Ceux-ci furent ts inspirés de cérémonies à caractère magique. Dans ce domaine, il faut constater que les symboles sont demeurés les mêmes partout sur la terre. L'Eglise, ds ses cérémonies et ses différentes doctrines, s'est tjrs montrées, bien malgré elle, fort manichéenne, rattachant son système aux polarités éternelles du bien et du mal comme l'avaient fait avant elle les sages et adeptes des religions de l'antiquité en Orient.

 

Toutefois, l'Eglise catholique a la particularité d'avoir choisi ds ses effigies le rythme solaire, au détriment du rythme lunaire conservé par les Musulmans.On sait que le symbole de la vierge Marie fut directement inspiré du culte d'Isis et de la religion égyptienne.

Les correspondances analogiques se retrouvent souvent ds les médailles de la vierge, véritables pentacles magiques dont de nombreux modèles demeurent rigoureusement identiques à l'image d'Isis : une femme couronnée de douze étoiles, ayant la lune sous ses pieds.

Elle est dessinée sous la forme d'un pentagramme, les bras écartés du corps de manières à former un triangle dont les angles de la base sont représentés par les mains et le sommet par la tête de la déesse, le tt configuré ds les couleurs bleu et blanc, les mêmes que celles de la tunique portée par la déesse.

 

La Magie se retrouve aussi ds la forme purement psychique du déroulement de la messe sous les trois aspects de la représentation qui sont le corps physique, le corps astral, et l'Esprit pur ou l'âme..elle est aussi présente ds l'égrégore formée par la communion d'esprits fidèles réunis ds une même pensée positive.

Dans l'office religieux, le prêtre représente le serviteur et l'agent actif qui communique avec les forces supérieures. Les sacrements qu'il administre sont des actes magiques, y compris le baptême destiné à chasser le démon, et la communion. Les paroles prononcées, certains signes et gestes pratiqués durant l'office confirment qu'il s'agit d'attitudes empruntées directement aux cérémonies des anciens mystères de l'antiquité.

 

Le plan de circulation autour de l'autel n'est pas laissé au hasard. Ainsi, un demi-tour de l'officiant ne peut se déterminer par un retour sur lui-même. Il doit accomplir un cercle parfait. Commencé à gauche, le tour doit s'achever obligatoirement à droite, et il ne peut, sauf cas de force majeure, accomplir un geste rituel de la main gauche. Seule la main droite peut être utilisée. Ce mystérieux rappel de la polarité des deux mains dont beaucoup de prêtres ne soupçonnent même pas la signification est  directement emprunté au cérémonial de la Magie ancestrale et est rappelé ds ts les ouvrages de références, à commencer par ceux de Cornélius Agrippa.

 

Il n'est donc pas surprenant dès lors d'apprendre que l'Eglise, pour ériger ses édifices, a choisi d'anciens lieux de cultes païens recelant de puissantes énergies. Notre Dame de Paris en constitue le plus bel exemple puisque la cathédrale fut bâtie sur l'emplacement d'un ancien temple dédié à la déesse Isis…

 



12/02/2006
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