En lisant le pape des escargots d'Henri Vincenot, j'ai eu envi de vs faire connaître la Vouivre, voici ce que j'ai trouvé
La Vouivre est une légende encore très vivace en Franche-Comté, elle a inspiré les poètes, les romanciers, les cinéastes même. Elle est si populaire qu'on en retrouve des avatars loin de sa terre d'origine, jusqu'en Suisse romande, dans le val d'Aoste, en Saône-et-Loire et en Savoie.
Elle est citée "officiellement" pour la première fois dans un essai de Désiré Monnier sur les origines de la Séquanie, en 1818. Mais on trouve une wivre dans "Le bel inconnu", un roman de Renaut de Baujeu, en 1200. Elle est décrite dans les encyclopédies médiévales, qui évoquent également les vertus de l'escarboucle. "Ces ouvrages n'étaient en fait que la traduction (...) d'ouvrages pseudo-scientifiques qui remontaient à l'antiquité gréco-romaine et qui accordaient foi aux croyances les plus fabuleuses." (CRDP de Franche-Comté)
Le mot Vouivre vient du latin vipera, la vipère, le serpent. La popularité de la créature l'a rendue multiforme mais certains caractères sont permanents : Elle est toujours, conformément à l'étymologie du mot, semblable à un serpent de quelques dizaines de centimètres à plusieurs mètres de long. Elle a deux grandes ailes de chauve-souris et surtout elle possède, fixée au front de différentes manières, la fameuse escarboucle, parfois décrite comme un diamant, mais un rubis la plupart du temps, qui crée une traînée de feu dans le ciel, quand la Vouivre vole. Cette pierre peut assurer la fortune de l'audacieux qui s'en empare. Pour cela, il lui faut surveiller la créature et attendre qu'elle se baigne ou boive dans une rivière. Elle délaisse alors son trésor, et il faut agir vite. Il n'y a que peu d'exemples de vols réussis ou qui ne se soient pas achevés par la mort des malheureux voleurs.
La Vouivre est une créature féerique, païenne, elle vit sous terre ou dans les ruines de châteaux anciens, et maintient le lien de la vitalité de la terre avec celle de l'eau qu'elle semble affectionner particulièrement : rivières, étangs, ruisseaux, qu'elle a l'habitude de fréquenter. Étincelante, dangereuse, capable de traverser le ciel, disparaissant sous la terre... Elle a bien des similitudes avec le soleil et des principes de cultes anciens où les forces naturelles vivent leur propre cycle sans se préoccuper de l'Homme, dont la proximité ne peut qu'apporter le désordre.
Elle se défie des Hommes dont elle a sans doute une connaissance millénaire mais intuitive : ce qu'elle en connaît, elle n'a pu l'éprouver que par le truchement de son corps, qu'elle peut transformer à volonté. Alors, elle apparaît sous les traits d'une femme superbe à la chevelure ondoyante qui hante l'esprit de ceux qui l'ont vue.
La légende de la Vouivre a failli disparaître au XIXème siècle, mais les romantiques y ont trouvé tout le matériau fantastique et mystérieux qui les inspirait. Louis Jousserandot, Alexandre de St Juan, Charles Grandmougin, Louis Mercier écrivirent sur elle. Il existe même un opéra intitulé "Le Guivre" (une des formes du mot Vouivre), d'Emile Ratez, un élève de Massenet. Le mythe revint avec une force renouvelée, grâce au roman de Marcel Aymé qui connut une adaptation cinématographique en 1989, avec Lambert Wilson.
La Vouivre est une légende encore très vivace en Franche-Comté, elle a inspiré les poètes, les romanciers, les cinéastes même. Elle est si populaire qu'on en retrouve des avatars loin de sa terre d'origine, jusqu'en Suisse romande, dans le val d'Aoste, en Saône-et-Loire et en Savoie.
Elle est citée "officiellement" pour la première fois dans un essai de Désiré Monnier sur les origines de la Séquanie, en 1818. Mais on trouve une wivre dans "Le bel inconnu", un roman de Renaut de Baujeu, en 1200. Elle est décrite dans les encyclopédies médiévales, qui évoquent également les vertus de l'escarboucle. "Ces ouvrages n'étaient en fait que la traduction (...) d'ouvrages pseudo-scientifiques qui remontaient à l'antiquité gréco-romaine et qui accordaient foi aux croyances les plus fabuleuses." (CRDP de Franche-Comté)
Le mot Vouivre vient du latin vipera, la vipère, le serpent. La popularité de la créature l'a rendue multiforme mais certains caractères sont permanents : Elle est toujours, conformément à l'étymologie du mot, semblable à un serpent de quelques dizaines de centimètres à plusieurs mètres de long. Elle a deux grandes ailes de chauve-souris et surtout elle possède, fixée au front de différentes manières, la fameuse escarboucle, parfois décrite comme un diamant, mais un rubis la plupart du temps, qui crée une traînée de feu dans le ciel, quand la Vouivre vole. Cette pierre peut assurer la fortune de l'audacieux qui s'en empare. Pour cela, il lui faut surveiller la créature et attendre qu'elle se baigne ou boive dans une rivière. Elle délaisse alors son trésor, et il faut agir vite. Il n'y a que peu d'exemples de vols réussis ou qui ne se soient pas achevés par la mort des malheureux voleurs.
La Vouivre est une créature féerique, païenne, elle vit sous terre ou dans les ruines de châteaux anciens, et maintient le lien de la vitalité de la terre avec celle de l'eau qu'elle semble affectionner particulièrement : rivières, étangs, ruisseaux, qu'elle a l'habitude de fréquenter. Étincelante, dangereuse, capable de traverser le ciel, disparaissant sous la terre... Elle a bien des similitudes avec le soleil et des principes de cultes anciens où les forces naturelles vivent leur propre cycle sans se préoccuper de l'Homme, dont la proximité ne peut qu'apporter le désordre.
Elle se défie des Hommes dont elle a sans doute une connaissance millénaire mais intuitive : ce qu'elle en connaît, elle n'a pu l'éprouver que par le truchement de son corps, qu'elle peut transformer à volonté. Alors, elle apparaît sous les traits d'une femme superbe à la chevelure ondoyante qui hante l'esprit de ceux qui l'ont vue.
La légende de la Vouivre a failli disparaître au XIXème siècle, mais les romantiques y ont trouvé tout le matériau fantastique et mystérieux qui les inspirait. Louis Jousserandot, Alexandre de St Juan, Charles Grandmougin, Louis Mercier écrivirent sur elle. Il existe même un opéra intitulé "Le Guivre" (une des formes du mot Vouivre), d'Emile Ratez, un élève de Massenet. Le mythe revint avec une force renouvelée, grâce au roman de Marcel Aymé qui connut une adaptation cinématographique en 1989, avec Lambert Wilson.