Le Coudrier
S'il est une plante qui remonte à l'origine des temps et dont les pouvoirs magiques n'ont pas été mis en doute jusqu'a ce jour, c'est bien le coudrier. Qui n'a vu ce personnage au moins en photo déambuler d'un pas grave dans la campagne, tenant entre les deux index un rameau souple, refendu à mi hauteur, attentif à la brusque volte face de sa baguette de coudrier ? ce personnage, c'est le sourcier.
La baguette du sourcier
Sollicité de tout temps pour rechercher l'invisible, le sourcier détecte les cours d'eau souterrains et les sources à faire jaillir, en vertu de cette attirance qu'a le noisetier pour pour l'élément humide. mais on demandait aussi au sourcier de trouver les meilleurs emplacements pour le campement d'une armée ( la présence d'eau devait en être la raison primordiale ), de détecter les filons aurifères, de déceler l'origine da la maladie du bétail ... Jamais démenti, le métier de sourcier est aujourd'hui en pleine expansion.
Requis pour détecter les sources d'ondes et les courants telluriques nocifs, les sourciers ont parfois remplacé l'antique baguette de coudrier par des baguettes métalliques. Ont elles le même pouvoir ,. Car le coudrier, pour être efficace, doit être impérativement coupé à la Saint Jean, avec un couteau neuf.
Le charbon de coudrier
Voulait on prédire l'avenir, savoir si un malade guérirait ? On coupait derechef le noisetier la veille de la Saint Jean, rituellement, bien entendu, et on le transformait en charbon de bois. Si le charbon jeté par une devineresse dans une bassine d'eau surnageait, le malade devait recouvrer sa santé.
Ce même charbon de bois est également l'élément indispensable pour brûler les parfums magiq
Comment reconnaître le coudrier
Le coudrier, ou avelinier, se présente habituellement sous la forme d'un buisson de quelque 2 à 3 m de hauteur. Ses branches sortent directement de la souche. Les feuilles sont cordiformes, assez larges, dentées, fortement nervurées et se terminent par une petite pointe.
C'est un des tout premiers végétaux à fleurir après l'hiver. Les chatons mâles, pendants, jaune tendre un peu soufré, et les minuscules fleurs femelles d'ou sortent de petites touffes de styles rouges s'entrouvrent dès la mi février.
Ces dernières sont très recherchées par les abeilles et donneront les noisettes de l'année.