Le Culte des Mystères

Les Messes, qu'elles soient blanches ou noires, ne sont que la répétition des rites " magiques" qui étaient pratiqués dans les " Cultes des Mystères" païens afin que tous les présents puissent participer à travers une communion des sens à l'orgie collective finale. (Bacchanales).

De la confession d'un sataniste : «Aux chants et aux sons préparatoires qui accompagnent les danses effectuées par des jeunes filles à demi dévêtues devant l'autel de Satan, les gens présents procèdent dans la consommation d'un repas qui, dans un crescendo d'exaltation sexuelle, termine en marquant le début d'une cérémonie lors de laquelle la nudité des corps est considérée comme le règle de base. Les actes et les injures contre Dieu et tout ce qui se réfère à lui, représentent pour les acteurs présents, plus qu'une rébellion contre la répression d'une morale dégénérée, la libération de toute éventuelle gêne hypocrite qui pourrait représenter un empêchement à la pleine participation de l'orgasme général, celui qui, en satisfaisant de la façon la plus complète tous les désirs, même les plus inconscients, laisse les participants dans un état de telle réconciliation et de sérénité qu'il les porte à aimer même ceux qui avaient été l'objet de haine et de rancune peu de minutes auparavant. »

L'orgasme génère une purification ce qui nous est confirmé de la façon la plus explicite par Sainte Angela de Foligno qui dans sa biographie, après avoir déclaré être arrivée à posséder Jésus, lors de ses extases, " Non pas de la manière que l'on peut comprendre comme spirituelle, à travers la pensée, mais d'une façon tellement tangible qu'elle sentait la participation du corps de la manière la plus réelle", ainsi s'exprime-t-elle à propos de la sérénité et de la quiétude qu'elle éprouvait après les orgasmes : " Durant les extases c'était comme si j'étais possédée par un instrument qui me pénétrait et se retirait en m'arrachant la chair … j'étais remplie d'amour et rassasiée d'une plénitude inestimable et mes membres se brisaient et se cassaient de désir alors que je languissais, languissais, languissais … Lorsque ensuite je revenais à moi de ces ravissements d'amour je me sentais tellement légère et assouvie que j'aimais aussi les démons ".

Puisque le but de toutes ces cérémonies religieuses était d'unir les participants dans une communion des sens, les Messes Blanches aussi célébrées par les chrétiens parmi des chants, des sons, des parfums d'encens, des miroitements de chasubles argentées et des reflets dorés de calices et patènes, terminent dans une orgie collective des sens qui de spirituel n'a que l'apparence.
Tous les participants étaient actifs dans cette excitation mystique-sexuelle, mais ceux qui davantage étaient impliqués, en plus du clergé qui tire de celle-ci, en plus de sa nourriture, la justification morale pour sa propre dépravation, étaient tous les réprimés sexuels, comme les eunuques, les vieilles filles, les veuves et les homosexuels surtout latents, ceux qui cherchent l'assouvissement de leurs envies secrètes en respirant la magie liturgique qui plane dans l'air durant les cérémonies, comme les vapeurs d'une drogue.

La différence entre les Messes Noires et les Messes Blanches se situe dans le fait que, alors que les premières finissent avec une totale sérénité des sens, les secondes, en laissant leurs adeptes seulement dans un état de satisfaction apparente, ne font qu'accroître le désir sexuel et les névroses causées par la répression. Des névroses qui débouchent ensuite dans les dialogues bien plus pornographiques des confessionnaux, dans la pédophilie des prêtres, dans les priapismes (érections du membre) qui prennent vigueur à l'ombre des sanctuaires après une journée de cérémonials et de prières (lire les témoignages des propriétaires des hôtels de Lourdes), et surtout dans les extases durant lesquelles les Saints vivent de vrais orgasmes hystériques en s'accouplant avec la Madone ou avec Jésus, selon le propre sexe.

Tout ceci pour démontrer combien le Christianisme est, avec ses répressions, à l'origine des plus grandes immoralités et perversions. Les Messes Blanches et les Messes Noires, filles directes de l'obscurantisme sur lequel l'Église base son imposture, ne sont que les faces d'une même monnaie dont le coin représente dans toutes les deux, bien qu'on veuille les mettre en contraste, la révolte de la Nature contre un Dieu répressif, cynique et incohérent.

Luigi Cascioli


 

 



07/03/2006
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