Les expériences métapsychiques : la psychokinésie

On peut définir simplement la « psychokinésie » par l’influence que peut exercer le psychisme sur la matière.

Une notion qui fait appel à bien des romans ou films de science fiction et qui laisse sceptiques bon nombre de nos contemporains. Cependant, et comme dans d’autres disciplines de recherches, des études rigoureuses ont été effectuées dans le monde entier.

Leurs conclusions ne laissent pas le moindre doute : dans certaines conditions, certaines personnes, parfois inconsciemment, semblent exercer sur leur environnement physique une influence. Témoin ce cas, célèbre dans les milieux parapsychologiques (1), présenté par Hans Bender, Professeur de parapsychologie (aujourd’hui décédé) durant de nombreuses années à la Faculté de Fribours en Allemagne. Notre psychisme peut-il laisser des « empreintes » matérielles ?

« Les recherches sur le psi révèlent avec clarté notre participation intime au Tout. Elles suggèrent que la réalité est tissée d’un réseau d’interconnexions. Nos pensées et nos actions, nos désirs et nos attentes, nos croyances et nos peurs, nos intentions et nos valeurs, toutes ces facettes de l’être humain affectent le monde qui nous entoure et sont affectées par lui. »

Mario Varvoglis, Ph. D. en psychologie expérimentale, écrivait ces lignes après de nombreuses années à étudier, dans plusieurs pays, la parapsychologie. Son ouvrage « La rationalité de l’irrationnel » fait référence pour beaucoup de spécialistes. Ses conclusions rejoignent celles de nombreux chercheurs dans le monde.

Contrairement à une opinion mal fondée, la parapsychologie, comme bien d’autres recherches sur des phénomènes inexpliqués, a reçu le concours de nombreux scientifiques, dont certains Prix Nobel. Les résultats obtenus en laboratoires auprès de nombreux volontaires ne laissent pas le moindre doute sur la faculté humaine potentielle d’influer sur la matière par la seule psyché.

De tels constats ne sont pas établis dans les seuls laboratoires. Des phénomènes aussi éloquents que les « poltergeists » ont été rapportés dans le monde entier. Illustration :

« Fin novembre 1967, des événements inexplicables eurent lieu dans une étude de la ville de Rosenheim en Bavière, et furent signalés dans la presse. Des éclairages au néon attachés à un plafond de 2 m 50 de hauteur s’éteignaient de temps à autre, les électriciens les trouvèrent dévissés d’environ 90°.

On signalait des coups violents ; des fusibles automatiques avaient sauté sans cause, le liquide à développer des machines à photocopier s’était renversé plusieurs fois. Des perturbations téléphoniques avaient été observées en été, les quatre téléphones sonnaient souvent en même temps, les conversations étaient coupées. Les notes de téléphone s’élevaient à des montants inhabituels. Des appels qui n’avaient jamais été faits semblaient avoir été enregistrés. »

Une enquête approfondie fut menée par le personnel technique sur place, sans explication. Les observations des phénomènes étranges se multiplièrent, confirmées par des enregistrements vidéo réalisés par le Professeur Bender. Des techniciens du téléphone constatèrent avec la même impuissance les perturbations téléphoniques (le numéro de l’horloge parlante était parfois composé quatre ou cinq fois en une minute). Des tableaux pouvaient pivoter de 360° sur leur clou.

L’ensemble de ces phénomènes se produisaient lorsqu’une jeune fille de l’établissement, Anne-Marie, était proche. Un modèle bien connu des milieux parapsychologiques, défini par le terme allemand « poltergeist ».

Il fut à de nombreuses reprises constaté dans le monde entier ce type de phénomène, lié généralement à la présence d’un adolescent durant sa puberté. Par quel moyen explicable scientifiquement, quelques jeunes gens sont capables de déclencher des phénomènes matériels flagrants de manière inconsciente ?

Le Professeur Bender conclut :

« Le cas de « poltergeist » de Rosenheim a en commun avec les autres cas de « poltergeist » que les phénomènes sont apparemment dépendants des circonstances de crise et de tension d’une jeune personne et sont liés aux attitudes des observateurs. La situation déterminée dans l’étude, spécialement l’intérêt alors trop enthousiaste que le juriste (un observateur) portait aux phénomènes, lié au transfert que Mlle Sch (Anne-Marie) avait reporté sur son chef, produisait le champ affectif nécessaire au déroulement du phénomène Psi."

 Nous devons la présentation de ce cas au Dr Hubert Larcher, ancien Directeur de l’Institut Métapsychique International



17/02/2006
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